Dans le Haut-Atlas Oriental, le village d'Imilchil organise chaque année au mois de Septembre un festival où des centaines de jeunes filles et jeunes garçons célèbrent leur mariage. Imilchil, une bourgade située à 2200 m. d'altitude au cœur du Haut-Atlas oriental, accueille chaque année un festival sous forme de moussem, une fête annuelle en plein air. Pendant longtemps, le festival a été fermé aux visiteurs, mais ces dernières années est ouvert pour stimuler le tourisme. Ce festival allie les composantes d'un festival moderne, avec d'une part, ses aspects festifs et commerciaux et, d'autre part, les aspects d'une manifestation culturelle et sociale ancrée dans d'ancestrales traditions. C'est ainsi que le village d'Imilchil accueille, chaque année, des centaines de jeunes filles et jeunes hommes qui se rencontrent librement, sans aucune contrainte, pour sceller leur sort en célébrant leur mariage. Une origine mythique L'idée d'un tel moussem est née d'une histoire légendaire, inspirée d'événements historiques authentiques des tribus berbères qui étaient en perpétuelles guerres intertribales. Aït Ibrahim et Aït Yaaza étaient les deux fractions rivales de la tribu des Aït Hdiddou. Selon la légende, une jeune fille des Aït Yaaza aimait un beau jeune homme des Aït Ibrahim, dans une sorte de Roméo et Juliette berbère du Haut-Atlas. Ils connurent la même destinée tragique: mourir sans arriver ni à s’aimer ni à se marier. Ce drame fit couler beaucoup de larmes, qui donnèrent naissance aux lacs Isli (le fiancé) et Tilsit (la fiancée).
Dans le Haut-Atlas Oriental, le village d’Imilchil organise chaque année au mois de Septembre un festival où des centaines de jeunes filles et jeunes garçons célèbrent leur mariage. Imilchil, une bourgade située à 2200 m. d’altitude au cœur du Haut-Atlas oriental, accueille chaque année un festival sous forme de moussem, une fête annuelle en plein